« Il faut savoir se différencier »

Youri Diamentachemko, 24 ans, est un Tipster (conseiller en paris sportifs) pour le célèbre site France Pronos. Spécialisé dans ce qu’il appelle « le football exotique », ce passionné de sport depuis son plus jeune âge cherche quotidiennement à mettre ses connaissances, internes et externes au football, au bénéfice des parieurs qui le suivent. Entre détermination et volonté de perdurer, entretien avec un jeune homme ambitieux et professionnel, toujours en quête des côtes les plus avantageuses.
* football exotique : championnats de Russie, Croatie, Lituanie, Estonie…

Pourquoi avoir voulu se lancer dans le milieu des conseils en paris sportifs (Tipsters)?

Je suis un vrai passionné de sport et surtout de football, depuis toujours. Depuis déjà de nombreuses années, le ballon rond fait partie de mes principales préoccupations, en tant qu’acteur (a joué en club pendant plusieurs saisons), mais surtout observateur. Je prends beaucoup de plaisir à regarder un maximum de matchs, quel que soit le championnat. J’ai ressenti à un certain moment l’envie d’exploiter mes compétences dans le football pour franchir un cap et essayer d’y trouver mon compte d’un point de vue financier : c’est comme cela que je suis devenu tipster foot.

À l’âge de 16 ans lorsque j’étais aux États-Unis, j’avais créé une page « la méthode » qui fonctionnait bien, avec rapidement plus de 2500 abonnés. Au moment où j’ai ressenti la volonté de gagner ma vie grâce à ma discipline sportive de prédilection, il me semblait naturel de revenir dans un domaine que j’ai déjà eu l’occasion d’expérimenter par le passé.

Parlez-nous plus en détail de votre regard sur les paris sportifs.

D’un point de vue global, la réalité est qu’il y a beaucoup d’influenceurs qui ne s’y connaissent pas forcément, mais qui se permettent de donner des conseils, surtout sur les réseaux sociaux. À France Pronos, le fonctionnement est bien différent. Les gens qui nous suivent payent un abonnement et de ce fait, chacun des membres de l’équipe se doit de travailler de la meilleure des façons.

Nous sommes tous des connaisseurs, dans nos sports respectifs et cela se fait ressentir sur nos résultats. Nous avons une bonne gestion du capital, ce qui est assez rare sur les gros sites. Chez nous, c’est assez cadré et c’est aussi ce qui montre le sérieux et les objectifs que nous avons sur le long terme.

Vous êtes donc spécialisé dans le « football exotique », assez méconnu du grand public. Pourquoi ce choix ?

Effectivement je m’occupe de ce que l’on appelle dans le milieu le « marché de niche ». Il regroupe les championnats largement moins médiatisés. J’ai cette chance d’avoir un gros réseau dans le football, que ce soit en Europe de l’Est ou même ailleurs dans le monde (joueurs, kinés, journalistes…) qui me permet d’avoir un regard interne sur ce type de championnats. Cela me donne accès à des données sur les matchs que d’autres bookmakers ne pourront pas avoir. Dans ce genre de compétitions, les informations vont moins vite et sont plus difficiles à obtenir donc quand on en a certaines, il est très intéressant de les exploiter pour faire bénéficier à nos abonnés des meilleures cotes.

D’autre part, ce choix du « football exotique » est aussi en lien avec mes convictions personnelles. Je trouve que, avec certains des grands noms actuels, ce qui reste comme le sport le plus populaire du monde est devenu un peu aseptisé. Dans les principaux championnats, j’ai l’impression de perdre les valeurs de combativité, de solidarité… ce sont des choses que je retrouve beaucoup plus en Croatie, Russie… Ces derniers ont gardé une forme d’authenticité que le football de masse n’a plus, avec la VAR et les autres évolutions technologiques. Je trouve cela trop stéréotypé.

Quand tu débarques dans ce milieu, il faut savoir se différencier. J’ai aussi eu l’envie de faire découvrir aux gens ce qu’il se fait ailleurs. Je me suis rendu compte que cette volonté coïncide avec le regard que je porte sur le football d’aujourd’hui. Le choix a été vite fait.

Quel impact le COVID-19 a-t-il pu avoir sur votre activité ?

Depuis la reprise des championnats, j’ai un bilan qui peut légitimement être considéré comme positif. J’avais des probabilités que certains joueurs pouvaient avoir le virus et j’ai donc pu prévoir des manques dans les effectifs, ce qui m’a permis d’anticiper sur des côtes qui sont rapidement devenues plus avantageuses. Encore une fois, j’ai pu exploiter mon réseau et toutes les nouvelles que j’avais sur les clubs pour gagner du temps et conseiller les parieurs de la meilleure des façons.

Quels sont vos objectifs pour votre avenir sur France Pronos, ou même plus généralement en tant que Tipster?

J’ai l’envie d’allier ma passion pour le football avec mon métier de pronos de foot. Si je garde cette mentalité et cette manière de travailler, je suis confiant pour la suite. C’est cette méthode qui va permettre d’être toujours plus rentable sur le long terme, que ce soit pour les clients de France Pronos ou pour moi…